Et ça c’est (aussi) le zouk !

Malgré le coté gnan-gnan, commercialo-abrutissant et limite péjoratif que traîne actuellement le zouk, il existe néanmoins une époque pas si lointaine où le zouk a connu ses « heures de gloire ». Entre les succès nationaux et internationaux des Kassav, Zouk-Machine et autres, il y avait une très large frange de cette musique beaucoup plus populaire et encore plus festive. Une branche suffisamment brute de fonderie (on dit « roots » chez les djeuns) qui avait une certaine authenticité malgré les références diverses à la musique latine, haïtienne et d’afrique de l’ouest : le zouk béton !

Loin des frottis-frottas, il fallait plutôt être en très bonne forme physique pour gérer sa cavalière et l’impétuosité du rythme. Justement, parlons en de ce dernier, soutenu, voir très soutenu avec des vitesses moyennes de 120 à 135 BPM (l’équivalent de la musique électronique contemporaine) avec des pointes jusqu’à 150 BPM pour certains titres mais toujours en danse de couple !

Les extraits distillés dans le mix que je vous présente aujourd’hui s’étalent sur une période d’environ 10 années (1985-1995), une époque formidable de pionniers, de précurseurs. En effet la transition se faisait progressivement des formations dites orchestres, vers des groupes (plus restreints) voire simplement autour de quelques hommes-orchestre.
Grâce à la technologie de l’époque (informatisation de la musique), l’émergence des home-studio, de plus en plus de sonorités électroniques sont introduites (boites à rythmes, synthétiseurs de légendes tels que Yamaha DX7, Roland D50, Korg M1), les samples font également leur apparition sous forme de bruitages. Par bonheur la plupart des hommes qui commandent ces machines sont des musiciens qui ont déjà une expérience musicale et arrive à garder un sens du groove intact.

Je pense qu’on peut parler d’âge d’or du zouk, car beaucoup de personnes étaient pro dans le milieu (musiciens, compositeurs, producteurs), mais surtout les Antilles françaises ont connues à cette époque un rayonnement musical extraordinaire qui a malgré tout marqué à travers le monde.
La question revient souvent : pourquoi ne faites vous plus de zouk comme avant ? Du zouk pour danser, s’amuser, bref, faire la fête ?

N’ayant pas la réponse, je n’ai pas hésité à faire une exhumation afin de pratiquer une autopsie du sujet. Je vous livre ici les conclusions de mon enquête…

6 réflexions sur “Et ça c’est (aussi) le zouk !

  1. Merci pour ce retour aux origines. Ces morceaux me rappellent mes 20 ans à la Martinique. C’est ce que j’appelle du vrai zouk, une musique qui donne envie de danser à deux.

  2. kom dab fab !!! c tjrs aussi bon !!
    bon moi j’ai pas souvenir que mes parents m’ont trainés pour d mariages mais la belle famille certainement !! lol
    j’avoue kil y certains morceaux que je ne souvenais plus ou ne connaissait pas !!
    bel prog en tous cas !!
    big fos fabrice !!

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