La première fois que j’ai entendu de l’Azonto, c’était à Londres… au Carnaval de Notting Hill (2011 ou 2012), ce coté Bass Music avec la rythmique qui sautille dans tout les sens et les arrangements électro ne m’ont pas laissé indifférent.
L’une des meilleures fusions, si ce n’est la meilleure de différents styles/genres/cultures. On y retrouve de l’afrobeat, de l’électro, parfois de la dancehall, et même du hip hop et il y a autant de couleurs que de labels et producteurs. Perso, je suis plus resté sur le coté afrobeat, le plus pur selon moi où l’on ne cherche pas à faire comme les autres, où l’identité est préservée.
L’origine du mouvement est le Ghana, mais en terme de production, le Niger est très actif et l’origine lui en est souvent attribué. Quoi qu’il en soit, le mouvement à fait tâche d’huile en Europe de l’Ouest (sauf en France, mais ça on en a l’habitude…). Angleterre, Pays-Bas, Allemagne, les groupes de danses, les chorégraphies et les battles ont fleuris sur YouTube un véritable raz-de-marée qui est resté extrêmement confidentiel dans l’hexagone. Bien entendu des versions édulcorés ont vu le jour chez les tricolores, mais pire que des médicaments génériques, ils n’ont absolument aucun goût et je préfère ne pas m’étendre d’avantage.
La popularité des artistes de la 1ère heure est telle, que les featuring avec des pointures américaines se multiplient, et les instrus deviennent de plus en plus mainstream : la mondialisation à encore frappée !
Sans aller jusqu’à dire que le mouvement commence à décliner, il y a eu des changements, bon ou mauvais je n’en sais rien, mais ça deviens compliqué de trier parmi tout ce qui se retrouve estampillé Azonto (même du coupé-décalé-électro !), après 3 ans, je pense qu’une petite rétrospective s’imposait, j’ai donc compilé tout ça dans une playlist.