Il m’en aura fallu du temps pour lui faire un petit frère au premier ! Un travail de longue haleine, maintes fois reporté, modifié et puis finalement, la saison et le beau temps aidant, il a fini par éclore.

Mais ce que l’on ne s’imagine pas c’est tout le travail qu’il y a derrière pour seulement 71 min de mix. Ca se compte… en jours, et il n’y en a pas qu’une paire de ces fameux jours. Étrangement, sans être le plus technique ou le plus attendu de mes projets, c’est probablement celui dont je suis le plus fier tellement la connection émotionnelle que j’ai avec ce pan de la musique antillaise est forte. 35ans pour certains morceaux, je n’étais qu’un gamin mais j’ai été marqué par ce son incroyable qui nous venait d’Haïti. Puisque vous avez une idée plus précise de mon age, j’ai été surpris de voir que quasiment toute ma génération a été marquée de la même façon par cette musique et qu’elle fait carrément parti du cadre familial de l’époque.

C’est effectivement un membre de la famille : pour beaucoup c’était le rituel du Dimanche où le père écoutait religieusement ces vinyles sur la chaîne HiFi familiale qui trônait dans son coin du séjour (un meuble à lui seul !), pour d’autres c’était les diffusions à la radio sur le petit transistor qui n’était jamais loin des tâches ménagères ou des commerces et enfin les souvenirs de cassettes dans les voitures des tontons et des taties branchés de l’époque (cf. autoradio sur l’illustration).

Puisse ce groove musical incroyable ne jamais être oublié.